
NOS MISSIONS
Présentation générale des missions
Promouvoir la santé auprès des personnes âgées ?
Les professionnels de santé ont la légitimité et le devoir d’intégrer « la prévention » à leur pratique. Mais qu’en est-il de la clientèle âgée ? Promouvoir la santé auprès des personnes âgées : n’est-il pas trop tard à cet âge ?
Les interventions de promotion de la santé ne s’adressent-elles pas uniquement, aux aînés en bonne forme physique ?
Face aux besoins croissants de services infirmiers curatifs et palliatifs, les professionnels de santé ont-ils encore la possibilité d’intervenir pour un vieillissement sain ?
Certains diront qu’à l’âge de la vieillesse, il est trop tard pour promouvoir la santé, car le mal est déjà fait, qu’il est difficile, voire impossible pour les aînés, de modifier leurs comportements ou encore, que leurs capacités d’apprentissage est trop limitées. Nous sommes trop à penser, la notion de « santé » , en termes « d’absence de maladie ou d’incapacités ».
Dans le cadre de cette mission, le but premier des soins, est la promotion de la santé, plus précisément : le maintien, le renforcement et le développement des sujets âgés. Nous considérons qu’elle est centrée sur l’apprentissage de comportements de santé, ou l’activation des processus qui mènent vers le développement d’un potentiel de santé sain.

Prévention du surpoids chez les enfants….

Le surpoids et l’obésité résultent de l’intrication de plusieurs facteurs
(alimentaires, génétiques, épi-géniques, et environnementaux).
Comme toutes les maladies chroniques, l’obésité peut devenir IRREVERSIBLE quand elle est installée. Elle peut donc être présentée comme « la maladie de l’évolution des modes de vie ».
En France, et plus précisément chez les enfants, elle concerne : – 16 % des garçons, – 18 % des filles.
Elle est multifactorielle, mais tous les facteurs liés à son développement ne sont pas tous identifiés. Toutefois, on peut déjà souligner l’importance des facteurs suivants :
- Les changements alimentaires et une sédentarité accrue : L’augmentation de taille des portions, la plus grande densité énergétique des plats, l’alimentation industrielle en excès et la disponibilité de l’alimentation sont des éléments qui favorisent les consommations caloriques excessives
- Une prédisposition génétique à la prise de poids : Un individu sur deux est huit fois plus prédisposé à être obèse si un des membres de sa famille l’est. Il existe par ailleurs des obésités monogéniques liées à une anomalie sur un gène unique.
- L’environnement et horloge biologique : Elle régule sur 24 h les différentes fonctions de l’organisme et du métabolisme. Ainsi, 6 facteurs de risque prénatal ont pu être identifiés : – Tabagisme maternel, – Diabète ou surpoids maternel, – Prise de poids excessive au cours de la grossesse, – Déficit ou excès de croissance du fœtus, – Milieu socio-économique, – L’alimentation maternelle.
- Le virus du COVID 19 et les nouvelles méthodes de travail : 51 % des parents ont reconnu un lien de cause à effet entre : leur obligation à télé-travailler et l’augmentation du temps d’écran de leurs enfants. En effet, cette progression du temps d’écran pourrait provenir de la nécessité pour les parents de pouvoir exercer leur activité professionnelle en télétravail. En ce qui concerne le temps de sommeil, 25 % des parents signalent une augmentation du temps de sommeil de leurs enfants.
- Une relation entre ALLAITEMENT & risque d’apparition d’obésité infantile : Des études ont démontré que l’alimentation des bébés nourris au biberon avance le rebond de corpulence (Prédictif d’une obésité future) et rend leurs croissance staturo-pondérale plus précoce. Par ailleurs, ces derniers présentent une Insulinémie + élevée, ce qui induit une stimulation de l’adipogénèse. A contrario, Les bébés nourris au sein régulent eux-mêmes les quantités de lait qu’ils ingèrent et Lait maternel est + faible en protéine (Un lien entre un apport élevé protéique jusqu’ à 2 ans & la précocité du rebond adipositaire a été prouvé).