
Protocole Benzodiazépine
Contexte et objectifs
Le document rédigé par les professionnels de la MSP, présente un protocole visant à réduire l’utilisation des benzodiazépines (BZD) en favorisant des thérapies complémentaires (TC) comme alternatives. Les BZD, largement prescrites pour l’anxiété et les troubles du sommeil, posent des problèmes de dépendance, d’effets indésirables et de tolérance. Le protocole s’adresse aux patients présentant des troubles anxieux ou des insomnies passagères, tout en excluant ceux suivis en psychiatrie ou souffrant de pathologies sévères.
Ce protocole illustre une démarche innovante pour réduire la dépendance aux BZD en intégrant des thérapies complémentaires dans un cadre médical sécurisé et coordonné. Il met l’accent sur l’éducation des patients, la collaboration interprofessionnelle et l’évaluation continue des pratiques.
Problématique
Le territoire de la MSP montre une sur-prescription de BZD, liée à des facteurs socio-économiques (précarité, stress professionnel, isolement géographique) et à un manque d’information des professionnels sur les alternatives non médicamenteuses. Les effets indésirables des BZD (sédation, chutes, dépendance) justifient la recherche de solutions complémentaires.
Solutions proposées
Notre protocole propose une approche pluridisciplinaire incluant :
- Les thérapies complémentaires : acupuncture, hypnothérapie, ostéopathie, phytothérapie, méditation, etc.
- Un parcours de soins coordonné : évaluation initiale par un médecin, déprescription progressive, et suivi par des infirmiers ou autres professionnels.
- Des outils d’évaluation : échelle ECAB pour mesurer la dépendance aux BZD, grilles de suivi, et outils numériques partagés entre professionnels.
Cadre législatif et professionnel
Le protocolet rappelle les limites légales de prescription des BZD (4 semaines pour les hypnotiques, 12 semaines pour les anxiolytiques) et encadre l’exercice des TC (ostéopathie, acupuncture, hypnothérapie) sous responsabilité médicale.
Résultats attendus
- Réduction de la consommation de BZD.
- Amélioration de la prise en charge des patients grâce à des méthodes moins nocives.
- Renforcement de la collaboration entre professionnels de santé.
